- Le prix. Un jeu vidéo coûte moins cher pour le temps qu'on y passe. Au cinéma, 2h coûtent environ 10€, un jeu coûte entre 10 et 35€ (si on ne se précipite pas dessus dès la sortie), pour 6 à 60h de jeu (en moyenne). Le raisonnement fonctionne aussi avec les dvd.
- L'originalité des contenus. Les films se classent en un nombre restreint de catégories, ce qui engendre beaucoup de stéréotypes. Il y a en gros deux genres : les films d'action et les films de sentiment. Tous les films se retrouvent plus ou moins dans une de ces catégories (du moins depuis que Jean-Luc Godard n'a plus l'inspiration). Dans le jeu vidéo, il y a les jeux centrés sur un personnage ou surplombant un large groupe, les jeux où l'univers est ouvert et les jeux où il n'y a qu'un lieu où passer, les jeux où les actions que l'on effectue font évoluer le personnage lui-même ou influencent l'histoire. Chacun se situe dans un univers contemporain, ancien ou imaginaire. La création est très vivace en ce moment. Cela est possible dans le domaine du jeu vidéo parce qu'on peut, en travaillant avec peu de moyens et un petit nombre de personnes, réussir à faire un bon jeu. Dans le cinéma, il faut convaincre des tonnes de personnes aux motivations différentes, ce qui contredit le principe selon lequel l'originalité est souvent solitaire.
- L'immersion. L'immersion ne fait pas uniquement des progrès techniques mais des progrès humains. Les personnages vidéoludiques deviennent plus profonds, ont un passé, un façon personnelle de voir les choses.
- La personnalisation. On peut paramétrer ce que l'on veut voir, si l'on aime le sang ou non, incarner un homme ou une femme, ou une race étrange, gros ou maigre. Quand pourra-t-on paramétrer les films ?
N'est-ce pas un bon argument ?
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