lundi 27 mai 2013

Tomb Raider : une autre série culturelle ?

Après Assassin's Creed, GTA, Monkey Island, nous nous sommes rappelé que la série des Tomb Raider possédait de nombreuses qualité d'un jeu culturel. On y voit des ruines, on doit y résoudre des énigmes. Cela suffit-il pour en faire un jeu culturel ?

  • La série est ancienne et perdure aujourd'hui, preuve d'une capacité à dépasser les modes fugaces. Le premier est sorti en 1996, et le dernier en 2013, c'est-à-dire sur une période de 17 ans ! Elle a même inspiré (mal) le cinéma, à deux occasions.
  • Le personnage a une histoire, une famille, une habitation. Sa famille a évolué diversement selon les jeux, mais elle en a une, ce qui est rarement le cas dans les jeux vidéo. Il faut noter la présence abondante de livres dans son manoir. On note un niveau en Grèce dans le Tomb Raider : Anniversary sorti en 2007.
  • Le système de jeu est souvent dynamique (mais cela dépend des versions, car il y en a aussi des chaotiques), on a plaisir à jouer. Il ne suffit pas seulement d'avoir des réflexes, mais de faire travailler son esprit, puisqu'on passe à la pièce suivante en résolvant des énigmes, activant des roues, faisant basculer des poids ...


Eh oui, Lara aime les ruines !


Mais une certaine difficulté à se remettre en question, une trop grande certitude dans le succès du personnage principal, qui l'empêche d'atteindre Assassin's Creed. Il ne suffit pas de sortir un jeu avec le même personnage en se contentant de changer d'environnement pour captiver le public ! De même, nous n'avons pas joué au dernier, mais ceux auxquels nous avons joué ne permettent qu'un seul et unique lieu de passage !

lundi 20 mai 2013

Pourquoi le jeu vidéo est-il supérieur au cinéma

Je réfléchis à une liste des raisons :
  • Le prix. Un jeu vidéo coûte moins cher pour le temps qu'on y passe. Au cinéma, 2h coûtent environ 10€, un jeu coûte entre 10 et 35€ (si on ne se précipite pas dessus dès la sortie), pour 6 à 60h de jeu (en moyenne). Le raisonnement fonctionne aussi avec les dvd.
  • L'originalité des contenus. Les films se classent en un nombre restreint de catégories, ce qui engendre beaucoup de stéréotypes. Il y a en gros deux genres : les films d'action et les films de sentiment. Tous les films se retrouvent plus ou moins dans une de ces catégories (du moins depuis que Jean-Luc Godard n'a plus l'inspiration). Dans le jeu vidéo, il y a les jeux centrés sur un personnage ou surplombant un large groupe, les jeux où l'univers est ouvert et les jeux où il n'y a qu'un lieu où passer, les jeux où les actions que l'on effectue font évoluer le personnage lui-même ou influencent l'histoire. Chacun se situe dans un univers contemporain, ancien ou imaginaire. La création est très vivace en ce moment. Cela est possible dans le domaine du jeu vidéo parce qu'on peut, en travaillant avec peu de moyens et un petit nombre de personnes, réussir à faire un bon jeu. Dans le cinéma, il faut convaincre des tonnes de personnes aux motivations différentes, ce qui contredit le principe selon lequel l'originalité est souvent solitaire.
  • L'immersion. L'immersion ne fait pas uniquement des progrès techniques mais des progrès humains. Les personnages vidéoludiques deviennent plus profonds, ont un passé, un façon personnelle de voir les choses.
  • La personnalisation. On peut paramétrer ce que l'on veut voir, si l'on aime le sang ou non, incarner un homme ou une femme, ou une race étrange, gros ou maigre. Quand pourra-t-on paramétrer les films ?
 
Par ce graphique particulièrement scientifique chacun peut voir que si l'on joue plus de 7h avec un jeu acheté 35€, le prix de l'heure descend en-dessous du prix de l'heure d'un film, estimé 10€ (dvd ou cinéma) et regardé 2h. Si vous jouez 60h, le prix de revient de l'heure est d'environ 0,58€ !
N'est-ce pas un bon argument ?

lundi 13 mai 2013

Mise à jour de Joson de Maistre !

Nous avons enfin ajouté une fin au jeu !

Les mises à jour :
  • nouveau dessin de bibliothèque
  • nouvelle pièce
  • le cheval de Joson peut aller à gauche et à droite
  • la fin consiste à attraper la mort criminelle qui s'enfuit
Il reste à faire d'urgent :
  • dessiner une mort crédible au lieu de colorier Joson d'une autre couleur
  • rendre plus lisibles les paroles de Christine pleurant son mari
Après vérification antivirus le 14/05, voici le lien !

Captureecran-encheval
Joson de Maistre
Added: 22 April 2013
By: ArsN de la Manigance

lundi 6 mai 2013

Nouvelle version de l'hymne du jeu culturel !

Nous n'avons pas encore fini le mixage des différentes voix et des instruments. Mais nous avons fini la composition du morceau  !
Sur cette version, il n'y a de voix qu'au début. Les autres voix sont synthétiques. Les changements les plus significatifs se trouvent vers 1 min 30.

Attention, ce n'est pas cette version qui se lance automatiquement, mais celle des gadgets en bas à droite du site. Il suffit de cliquer sur la flèche de lecture ici pour que l'autre fichier s'arrête.


vendredi 3 mai 2013

Polémique d'un joueur contre le jeu vidéo

Il ne faut non plus croire que le jeu vidéo soit une pratique parfaite qui ne mérite que des éloges ! Je me propose donc de lancer ici la polémique et de recenser tous les problèmes causés par les jeux vidéo (et ils sont nombreux). Vos commentaires seront toujours les bienvenus.

Défaut de tous les jeux :
Le jeu vidéo est nuisible par le temps qu'il prend sur d'autres saines activités :
  • à la pratique de la lecture. Les jeux captivent plus que les livres, ce qui ne veut pas dire qu'ils donnent des émotions plus fortes. "Captiver" peut aussi vouloir dire "emprisonner" !
  • au temps de sommeil. On n'a jamais assez de temps pour jouer, alors il y a toujours une solution : jouer au lieu de dormir !
  • au travail à faire chez soi. Quand on a une tâche pénible à faire mais pas de véritable urgence, n'avons-nous pas tendance à la repousser pour jouer à la place ? Cela peut se produire chez soi, par rapport aux papiers administratifs, aux devoirs pour les enfants, voire au bureau !
Un bon joueur doit donc savoir gérer son emploi du temps !

Défaut de certains jeux :
Il faut bien dire que beaucoup de jeux sont parfaitement stupides et abrutissants. Ils ne nécessitent que des réflexes, des gestes simples à faire au bon moment. Cela n'est pas développer l'intelligence. Le point de vue sur les femmes est souvent formaté, mais pas toujours. (Quelques nuances sur la question 1, 2, 3.) La violence est ordinairement gratuite, elle est obligatoire, alors que dans la réalité il y aurait d'autres solutions. Arrêtons-nous sur ce point.

Que penser de la violence ?
Notre société contemporaine a opéré un basculement de la violence, qui émeut beaucoup quand elle se produit dans la vie quotidienne, au sein d'une famille, d'un quartier, mais n'émeut personne au cinéma. Le jeu vidéo se trouve entre les deux. Tuer des tortues en voie d'extinction, jamais, mais bondir dessus à pied joint quand on s'appelle Mario, c'est un jeu. De même, la licence GTA choque beaucoup, mais on est un attardé si on choqué par les films de Quentin Tarantino.
La violence culturelle a-t-elle un effet sur nous dans notre vie ? Il est clair qu'une image de violence peut rester dans la tête, revenir quand on n'en veut pas, obséder. Un jeu stressant vous met réellement dans un état de nervosité. Ce lien fascine les journalistes qui en parlent dès qu'ils le peuvent. Mais le chemin est encore long pour devenir un psychopathe. Seule une conjonction de facteurs, manque de buts constructifs dans la vie, pas de véritables amis à qui on peut tout dire, sentiment de manque de reconnaissance, impossibilité de maîtriser ses pensées et ... pratique de certains jeux vidéo anti- culturels peuvent faire passer à l'acte.

Conclusion :
Je me demande si on ne peut pas réduire tous les problèmes du jeu vidéo à un seul : diminuer la maîtrise de soi-même ? Beaucoup d'activités sont difficiles à arrêter n'importe quand, mais combien de fois a-t-on joué beaucoup plus longtemps que ce qu'on avait décidé ? Arrêter une tâche en cours est toujours délicat, quelle qu'elle soit, mais la disproportion a de quoi interpeler.